L’amour du marketing traditionnel peut particulièrement inciter à avoir un intérêt pour le marketing digital et le design web. A la Lotin Corp Academy, les ressources didactiques immenses et disponibles dans le blog intégré au site internet de l’académie sont d’une importance capitale pour l’amélioration de la perception de plusieurs concepts qui sont sujets à des discussions et débats récurrents notamment le Design, le branding et le marketing. Il va de soi qu’il est important pour ceux ayant déjà des connaissances en marketing, de chercher à avoir une définition consistante du digital afin de mieux comprendre l’écosystème qui caractérise ce nouveau concept prisé par un bon nombre de Camerounais.
Le magnifique article suivant, À la fin « Digital » c’est quoi ? de Paul Boag Designer UX, traduit par Henri LOTIN, permet d’avoir une lisibilité effective sur la compréhension du mot digital. Article qui est conseillé à toute personne intéressée au marketing digital, qui résume la définition du digital à :
« Le digital est un ensemble de technologies qui a révolutionné la société et changé notre comportement. Des changements qui obligent les organisations de tout type à adapter leurs modèles opérationnels. »
Une fois la définition du mot digital assimilée,il est plus opérant de le coller à celui du marketing afin de mieux entrevoir le chemin à arpenter pour atteindre la destination qui n’est nul autre que la capacité à pouvoir élaborer, implémenter, et évaluer une stratégie de marketing digital.
Fort de cette situation, il est donc plus facile de comprendre les subtilités relatives à la compréhension des autres termes sujets à des interprétations erronées à l’instar de la digitalisation, la numérisation et la transformation digitale.
Mais seulement un constat est indéniable et il est caractérisé par le fait que définir digitalisation est assujettie à un préalable, celui de définir la numérisation.
La numérisation étant le plus simplement définie par la conversion de documents, cas d’un support papier scanné en PDF dans le but de sa conservation ou pour un traitement ultérieur supplétif visant à son amélioration.
C’est par conséquent son utilisation allant d’un ordinateur à un autre via une clé USB ou le bluetooth , à travers le réseaux tant intranet que internet ( wifi..) qui caractérise la digitalisation.
La digitalisation est donc l’utilisation des documents numérisés, et on ne saurait parler de digitalisation sans mettre en exergue l’évolution technologique liée à l’intranet, l’internet et l’informatique.
Pouvant donc définir le digital, ayant une idée claire sur les notions de numérisation et digitalisation, est il encore nécessaire de parler de transformation digitale ?
on est donc vite confronté à la redondance de cette assertion, justifiée par la définition du digital de Paul Boag mentionnée supra.
Définition dans laquelle il est clairement mentionnée que le digital est l’ensemble de ces technologies là qui transforment et révolutionnent nos vies.
Il est donc plus facile et justifié à travers le développement fait plus haut, d’envisager et de défendre le fait qu’on puisse en lieu et place de transformation digitale, intégrer
politique digitale appliquée à.
Dans ce cas de figure, il serait plus avenant pour d’une entreprise de parler de :
La politique digitale appliquée au service des ressources humaines qui constituerait pour la formation continue de ses employés à dresser le tableau de bord visant à optimiser leurs formations soit en présentiel, en télé conférence, ou en didactiel (tutoriaux, MOOC, SPOC…).
A mettre en place un réseau social de l’entreprise renforçant le lien social entre les employés pour optimiser leur rendement.
La politique digitale appliquée au top management dans l’optique d’optimiser son modèle économique en mettant dans l’opérationnalité de ce dernier des applications facilitant les corrélations fonctionnelles entre toutes les entités y afférentes et de faire évoluer sa culture d’entreprise.
La politique digitale appliquée au service marketing facilitant les ventes et augmentant la valeur du CRM, à laide d’un site internet, des applications web et mobile, mail marketing, blogging…
La liste n’étant pas exhaustive, on peut conclure notre réflexion par cette conviction qui habite et motive la suite de nos recherches avec pour finalité la démonstration de ce qu’on puisse avoir une évolution sémantique visant à ne plus parler de transformation digitale et d’économie numérique mais plutôt
de la politique digitale appliquée et l’économie digitale.
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